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Mais où me laissé-je entraîner ? C’est de Marion et de la « grande misère » au xviiie siècle que je voulais seulement vous entretenir. Je me suis un peu écarté de mon sujet, chemin faisant. J’y reviens pour féliciter M. Lorédan des belles qualités d’historien qu’il a montrées au cours de son livre. M. Lorédan appartient à cette école qui semble s’être donné pour tâche de porter dans l’histoire, et en observant vis-à-vis des faits la probité la plus scrupuleuse, les façons pittoresques et tout l’imprévu du roman. Lenôtre et Funk-Brentano étaient jusqu’ici les maîtres du genre. Il leur faudra désormais compter avec M. Lorédan.