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APPENDICE



I. — On sait qu’aucune des pièces du Barzaz-Breiz ne porte de références. C’est seulement le 2 septembre 1907, par un article fort intéressant du Nouvelliste de Bretagne, signé P. V. (Pierre de la Villemarqué ?) et publié à l’occasion des fêtes données à Pont-Aven par M. Théodore Botrel, qu’ont été révélés pour la première fois au public les noms de quelques-uns des chanteurs habituels de l’auteur du Barzaz. Le passage, croyons-nous, vaut d’être cité :

« Que dire de cette petite ville qui n’ait déjà été dit ?… C’est sur ces coteaux, au nord de Pont-Aven, que s’étagent les bois et les taillis du Plessix, surnommés Bois d’Amour par les touristes et qui dépendent de la propriété du Plessix, en breton Quinquis, où demeurait la mère de l’auteur du Barzaz-Breiz. C’est là qu’elle moissonna pour elle et, plus tard, pour son fils une riche collection de chants populaires à la fin du XVIIe siècle et au commencement du XIXe… C’est là que chantaient autrefois pour la dame du Plessix-Nizon les bardes ignorés qui s’appelaient Annaïc Le Breton, Annaïc Olivier, Pierre Michelet, Marie-Jeanne Pen-