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Les autres sont nés plus tard chez les lyriques des XIIe et XIIIe siècles. On peut donc affirmer qu’ils ne tirent pas leur origine des mètres latins. Lorsque nos trouvères les ont inventés, notre versification était en possession de son caractère propre, et, pour lui donner de la variété et la plier à l’expression des sentiments les plus divers, il suffisait de mettre en œuvre les procédés dont elle avait usé déjà : un nombre fixe de syllabes pour déterminer l’étendue du vers, la rime pour en marquer la chute, et la césure pour rendre le rythme des grands vers plus sensible à l’oreille.

Ce sont ces trois éléments que nous étudierons ici l’un après l’autre.







Versification.