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GRAND-LOUIS L’INNOCENT

rentes. L’un était frêle encore mais sûr de lui dans son ardeur, et l’autre aux syllabes brisées exprimait un effort tumultueux et aveugle. L’un et l’autre alternaient, se ré­pondaient, se cherchaient pour monter en­semble sous la voûte. Celle-ci finirait peut-être par ensevelir les deux solitaires, mais sans qu’ils l’entendissent crouler, et en atten­dant, ils oubliaient que la vie n’est qu’une longue fuite devant la mort.