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apathique est un désert transparent. Quand on regarde au fond, on y découvre aussi des autels, des trépieds, des statues, mais brisés ; des décombres de dieux qui n’ont plus forme humaine. Il ne sont pourtant pas tout-à-fait morts ; le cœur de l’homme est le seul cimetière qui ne soit pas un champ de repos.