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pourrait se deviner ; et, une fois éventé, cela ramènerait infailliblement l’usage de lire comme on lisait jadis ; je n’y vois pas grand inconvénient. Ce que pourrait faire de mieux, dans cette occurrence, un auteur justement désireux de plaire à tous les goûts, ce serait, je crois, de fabriquer un livre sur le modèle de certains vers latins, dont je ne sais plus le nom, et qui faisaient pâmer nos pères. Qu’on les prît à l’endroit ou à l’envers, par la tête ou par la queue, c’était toujours la même chose. On m’objectera que ces vers latins n’étaient pas beaux ; qu’importe ! ce n’est pas dans un siècle aussi éclairé que le nôtre qu’il faut regarder à ces misères.