I
Ouvrier, la faim te tord les entrailles
Et te fait le regard creux,
Toi qui, sans repos ni trêve, travailles
Pour le ventre des heureux.
Ta femme s’échine, et tes enfants maigres
Sont des Vieillards à douze ans ;
Ton sort est plus dur que celui des nègres
Sous les fouets abrutissants.
REFRAIN
Nègre de l’usine,
Forçat de la mine,
Ilote du champ,
Lève-toi peuple puissant !
Ouvrier, prends la machine !
Prends la terre, paysan !
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bis
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