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SCÈNE PREMIÈRE
LA COMTESSE, SUZANNE D’ÉGLOU
LA COMTESSE
Valderose à présent, m’aime assez. Quand j’aurai
Tendu l’ardeur de son désir exaspéré,
Il ne craindra plus rien et frappera le comte
Comme on tue une bête.
SUZANNE D’ÉGLOU
Et vous n’avez point honte ?
LA COMTESSE
La honte n’entre pas aux cœurs comme le mien.
Que t’importe après tout ? Cet homme ne t’est rien,
Et c’est moi qui mourrai s’il continue à vivre.
Le voir, le front sanglant, comme un bœuf abattu.
Je hais sa bonté même et jusqu’à sa vertu ;
Je hais sa confiance en moi, son ignorance
Calme de mon mépris pour lui, de ma souffrance