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le manche du haut en bas pour le rendre plus coulant. Il est vrai qu’il n’aurait eu besoin que de cracher dessus et frotter avec la main, mais on ne s’avise jamais de tout.

Il pria donc Fanchette de se placer sur une chaise, et se mettant à genoux devant elle, il poussa son membre contre sa fente ; la pommada le fit entrer un peu plus avant, mais voyant qu’il ne pouvait encore rien faire dans cette posture, il la prit par le milieu du corps, l’emporta sur le lit, la couvrit de mille baisers, pour l’engager à prendre courage ; ensuite, l’ayant fait mettre à quatre pattes et s’étant derechef frotté de pommade, il troussa sa chemise et l’attrapa par derrière. La robe de Fanchette étant retroussée sur son dos, elle raidit l’échine et lui présenta très-beau jeu ; ce nouveau visage excita si fort Robinet qu’il n’écouta plus les plaintes de la jeune fille ; il poussa avec vivacité, il l’entr’ouvrit impitoyablement et fit de si grands efforts de cul et de tête qu’il vint à bout de lui plonger son engin jusqu’au fond des entrailles.

Cependant Fanchette ne se plaignait plus et la douleur commençait à se dissiper. Elle sentait des démangeaisons qui jusqu’alors lui avaient été in-