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voir. Enfant que tu es, rassure-toi et te dispose à lui faire bien goûter tes faveurs. Je m’en vais au devant de lui pour le recevoir, tandis que tu l’attendras sur le lit, feignant de travailler à ton ouvrage. Je lui dirai comment il devra se comporter afin que tu ne sois pas surprise. Adieu, m’amour.

— Adieu, ma cousine, dit Fanchette avec un soupir, je me recommande bien à vous.

Les deux cousines s’embrassèrent avec une vive effusion de cœur, et Suzanne sortit précipitamment pour aller au devant de Robinet, dont on entendait les pas dans l’escalier.





Seconde partie.


Nous avons vu comment Suzanne s’était empressée d’aller au devant du jeune Robinet. Quel fut l’entretien qu’ils eurent ensemble, c’est ce que je ne saurais dire, toujours est-il que cet entretien jeta le jeune homme dans une vive émotion, et qu’après quelques pourparlers, il se diri-