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touillement les saisit de telle sorte qu’on les voit se pâmer d’aise et par petites secousses, à mesure qu’ils viennent à décharger par les conduits qui les chatouillaient si fort, et à répandre une liqueur blanche et épaisse comme de la bouillie, qu’ils rendent tous deux avec un délire qui ne peut s’exprimer.

— Il faut, en effet, ma cousine, que ce plaisir soit bien furieux, dit Fanchette, puisqu’il fait oublier ce qu’ils font ; mais qu’arrive-t-il après ?

— Rien de plus ; tous deux sont contents pour l’instant, et le membre qui était si dur en entrant dans la panoufle de la fille en sort tout lâche et abattu.

— Cela est étrange, reprit Fanchette, mais ne leur prend-il point envie de recommencer ?

— Quelquefois, dit Suzanne, quand à force de baisers et d’attouchements le membre du garçon se redresse ou que la fille vient à le redresser avec sa main, alors ils le remettent encore une fois dedans, et ils éprouvent de nouveau le même plaisir.

— Comment, dit Fanchette, quand l’outil du garçon est abattu, une fille peut donc le redresser ?

— Certainement, et cela rien qu’avec la main