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ma charmante, car pour moi je vous aime bien, je vous adore. Et tandis qu’il lui tient ce discours, il la regarde avec des yeux si mourants qu’on dirait qu’il est près d’expirer. Si la fille lui dit qu’elle l’aime aussi, alors il se relève, la prend à bras-le-corps, la porte sur le lit, où il la couche à la renverse, et puis lui lève la jupe et la chemise ; après il lui ouvre les cuisses, pendant qu’il déboutonne son pantalon, et quand il est déboutonné, il se couche sur son ventre, et lui enfonce dans le trou par où elle pisse ce long engin qui produit un chatouillement inexprimable.

— Je suis très-étonnée de ce que vous me contez là, ma cousine, reprit Fanchette ; mais comment peut-il faire entrer là-dedans cet engin qui est si mou et si flasque ; il faut donc qu’il le lui enfonce avec les doigts ?

— Eh ! pauvre idiote, il n’est pas toujours si mou ; au contraire, quand il le fait voir à la fille, il est tout changé et ne paraît plus ce qu’il était auparavant ; il est grossi et allongé de moitié, il est dur et long comme un bâton, et à force de se bander il y a une peau vers le bout qui se retire contre le ventre et découvre une tête qui est faite comme un gros bigarreau rouge, et cela fait plaisir à toucher.