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qu’on se forme de l’objet aimé, bien que consistant dans une figure agréable et dans les belles proportions du corps, est cependant effacée et soumise à l’idée du plaisir qu’on reçoit quand un membre s’introduit dans un autre, tellement qu’elle n’est qu’accessoire au plaisir ; par exemple, un bel œil, une belle cuisse, une belle main ne servent que pour rendre plus grand le plaisir de mettre le membre dans le trou velu, savoir : l’œil pour regarder l’action amoureuse avec une chaleur vive et représenter à la personne aimée l’image du plaisir de son âme quand arrive le grand et indicible chatouillement ; la belle cuisse sert d’admiration à nos sens dans la contemplation d’une structure si polie et si propre à exciter nos appétits sensuels ; enfin, cette main blanche, potelée et délicate est la cause que le membre s’enfle d’une telle vitesse que nous croirions, avant que la semence soit en dehors, qu’il dût crever, si bien que la beauté de ces parties, ainsi que celle des autres, cause un changement tout extraordinaire et incroyable.

— Puisque nous sommes sur le chapitre de la beauté, dit Fanchette, je voudrais bien, ma cousine, que vous m’en fissiez une description telle