les nous font souvent rougir de trop d’aise quand
nous y touchons et produisent sur le visage le
même effet que la honte. Or, je ne crois pas, ma
chère cousine, qu’il y ait de plus grands délices
que celui de voir un petit bout de chair flasque
pendant au bas du ventre de son ami, que l’on
prend avec la main, qui peu à peu se dresse tant
et devient si gros qu’à peine le peut-on empoigner
et dont la peau est si délicate que l’attouchement
seul de la main nous fait pâmer d’aise, et lorsqu’il
est bien raide, en le frottant doucement, vous le
sentez enflammé de chaleur et le voyez enluminé
d’une couleur cramoisie qui vous délecte extrêmement
la vue, tellement qu’à force de le frotter
vous faites extasier votre ami et apercevez enfin
que le membre vous crache entre les doigts une
liqueur blanchâtre tout opposée en couleur à
celle du dard viril lorsqu’il est en fureur, laquelle
étant ainsi passée, fait que nous le laissons vivement
retomber dans la même position où nous
l’avons pris, jusqu’à ce qu’un peu après nous recommencions.
— Maintenant, ma cousine, dit Fanchette, dites-moi qui a plus de plaisir, de l’homme ou de la femme, dans la conjonction ?