décrire, ce que je brûle de nommer et ce que je
vais indiquer par la lettre initiale, c’est le c.. de
cette divine chanteuse. D’après le récit que j’avais
entendu faire, je ne pouvais douter que cette place
n’eût été bloquée une infinité de fois, et qu’elle
n’eût souffert bien des assauts ; cependant, je ne
m’en aperçus pas, et je puis dire sans vanité que
j’étais parfait connaisseur sur cette partie, l’ornement
du beau sexe, et que le manège artificiel
des courtisanes qui possèdent le talent merveilleux
de se rétrécir à leur gré ne m’en a jamais imposé,
que j’ai vaincu sans peine les obstacles mécaniques
qu’elles appellent leur prétendue virginité ;
mais Jolival n’était pas dans ce cas ; c’était un
demi-pucelage que j’avais à conquérir et que j’obtins
non sans m’être beaucoup évertué.
Deux colonnes d’ivoire servaient de support à cet édifice. De ma vie je n’ai vu de plus superbes cuisses ; jambes faites au tour, pieds furtifs et mignons, telle était ma déesse du jour, à l’examen des attraits qu’elle offrait par devant à ma lascive curiosité.
Par derrière, autre miracle d’amour. Ces mêmes cuisses que j’avais dévorées de baisers me parurent encore plus dignes d’admiration ; elles soutenaient