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langue ardents ou passionnés, mobilité de charnière, tout en cette fille adorable était charmant. Avec quel art, ô Priape, ô toi qui nous guide au suprême bonheur, cette infatigable patricienne des plaisirs que tu inspires savait au moment de l’éjaculation en retenir l’effet en détournant, par un mouvement de croupion, ménagé avec art, l’effusion de la liqueur spermatique en la faisant rentrer au milieu du canal d’où elle était prête à s’élancer avec tant d’ardeur. Oui, dans ces moments convulsifs, Louison n’était pas une simple mortelle, c’était une déesse embrasée de tous les feux de l’amour et qui savait en entretenir la flamme et en ménager l’explosion.

Mon but n’était pas cependant rempli ; je voulais célébrer mon orgie, et que Louison et Sophie m’aidassent ensemble à en faire les honneurs. J’eus quelque peine à leur persuader de se prêter à cette scène voluptueuse ; mais après quelques débats, si je dois les en croire l’une et l’autre, la passion qu’elles avaient pour moi les détermina, et au premier jour propice, vers les onze heures du soir, elles s’introduisirent dans mon appartement.

Louison, plus prévoyante que moi, qui ne pen-