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je consacre mes mémoires. D’ailleurs, mes livres, mes classes me devinrent insupportables, et, quelque temps après, les découvertes que je fis à la suite d’une explosion de tempérament me rendirent encore la maison où j’étais, les visages tartufes et hypocrites que j’étais obligé d’y voir, plus odieux et plus haïssables. Que fut-ce donc lorsque je connus plus parfaitement les inclinations monstrueuses de ces scélérats froqués, leurs penchants abominables. Ah ! saint Benoit ! saint Benoit ! dans quelque coin du ciel que vous soyez niché, si c’est vous qui avez inspiré à vos enfants les horreurs dont ils infectent l’âme de la jeunesse, vous ne pouvez qu’être un monstre indigne du culte que les sots vous adressent, et qu’avec saint François, saint Bernard, le scélérat antiphysicien, d’Ignace de Loyola, méritez d’être chassés ignominieusement du paradis que vous souillez par votre présence impure, à peu près comme on chasse en France, par les décrets d’une constitution sage, les moines fainéants, traîtres et fanatiques, qui nous ont abusés tant de siècles, et qui, le poignard parricide en main, nous ont privé d’Henri IV, le meilleur de nos rois, dont la mémoire doit être pour toute la terre un objet continuel de vénération.