Page:Le Degré des âges du plaisir, suivi de L’École des filles, 1863, T1.djvu/108

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 100 —


laissé quelques gouttes de ce philtre qui sert à la progéniture.

Tout révoltante qu’était l’invitation, Belleval se laissa conduire, mais en désespérant comme on va le voir de l’effet des prouesses de la complaisante raccrocheuse.

Ce fut en effet en vain qu’elle employa la ressource des verges et celle d’un poignet vigoureux accoutumé à de semblables exercices ; rien ne venait ; le membre de Belleval, qui n’était plus le membre érecteur, le membre par excellence, mollissait entre ses mains, il n’en existait plus qu’une légère idée ; l’agonisant suait sang et eau, tâtait les cuisses, tâtait les fesses de sa laborieuse ouvrière sans pouvoir donner le moindre signe de vie ; enfin il somma la jolie donzelle de tenir sa parole, et voulut essayer le grand moyen, c’est-à-dire les caresses lubriques des autres prêtresses de ce bordel.

Bientôt quatre à cinq de ces gourgandines effrontées parurent dans la chambre, et Belleval en voyant cet escadron féminin commença à concevoir un rayon d’espoir. Ces femmes se déshabillèrent toutes ensemble, et lorsqu’elles le furent, firent remarquer au pauvre épuisé les différentes