quement nécessaire ; le caractère cubique sera acquis et héréditaire.
Ou bien, parmi les diverses combinaisons de coefficients, il n’y en a aucune qui corresponde à une forme d’équilibre cubique. Alors, l’antagonisme persistera entre la tendance naturelle du plastide à récupérer sa forme d’équilibre sphérique et la tendance du milieu à lui donner mécaniquement la forme cubique. Dès que les pressions disparaîtront, le plastide redeviendra sphérique ; le caractère cubique n’aura pas été acquis, ne sera pas héréditaire. Ces quelques considérations suffisent à faire comprendre le problème de l’hérédité des caractères acquis, envisagé au point de vue purement chimique des coefficients quantitatifs des plastides.
Quant au problème de l’amphimixie, je l’ai traité, à ce même point de vue purement chimique, dans un petit livre récent[1]. Je voudrais surtout avoir montré, dans les pages précédentes, de quelle extrême précision est susceptible l’explication biochimique de l’hérédité et combien est cohérent l’ensemble des déductions auxquelles conduit son étude méthodique.
- ↑ La sexualité ; Paris, Carré et Naud, 1899.