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QUATRIÈME PARTIE

la théorie biochimique de l’hérédité




J’ai essayé de montrer, dans la deuxième partie de cet ouvrage, que toutes les théories reposant sur l’hypothèse des particules représentatives sont, malgré leur extrême ingéniosité, des théories caduques, à cause de l’hypothèse même qui leur a servi de base. Cette hypothèse, en réalité, n’en est pas une ; ce n’est qu’une manière de parler prétentieuse et antiscientifique, que j’ai assez irrévérencieusement, mais très justement, il me semble, comparée à la vertu dormitive de l’opium ; c’est un reste attardé de tout le fatras métaphysique qui constituait la science de la nature avant que la découverte de Lavoisier eût ouvert l’ère chimique.

Pourquoi le biiodure de mercure est-il rouge ? Parce qu’il y a dans sa substance des particules infiniment petites que l’analyse chimique ne peut pas mettre en évidence et qui ont la vertu de le rendre rouge. Dépourvu de ces particules infiniment petites, le biiodure de mercure ne serait pas rouge. Pourquoi cette goutte d’huile suspendue dans une solution saline de même densité est-elle sphérique ? Parce qu’il y a