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faire son procès à Lamarck. L’important est que nous n’oubliions pas le rôle simultané de A et de B dans tout fonctionnement. Un fonctionnement ne peut-être dû ni à A tout seul, comme le pensent certains spiritualistes, ni à B tout seul, comme vous dites avec raison qu’on arrive à le croire en darwinisant trop.



Nous voilà d’accord, je l’espère, du moins sur ce point, car votre lettre vous inféode aux lamarckiens, dont je suis. J’arrive maintenant à la partie la plus importante de votre argumentation, à celle qui doit vous tenir le plus à cœur, parce qu’elle touche à des choses dont vous vous êtes préoccupé depuis très longtemps. Vous avez compris que je veux parler des concepts limites, de ces vérités mathématiques rigoureuses qui ont été enseignées à l’homme par des expériences grossières. J’ai, moi aussi, beaucoup admiré le merveilleux outil mathématique, mais je ne suis pas disposé à trouver comme vous beaucoup de mystère dans son origine. Ma formule symbolique (A  B) me servira à me faire comprendre ; je serai d’ailleurs très bref, car j’ai fait avec détail une étude analogue dans « Les Influences ancestrales », que vous avez lues.

J’ai pris l’habitude d’appeler hérédité le terme A