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CHAPITRE VIII
Quelques objections au monisme.
§ 35. — LA CONSCIENCE ÉPIPHÉNOMÈNE
En moniste convaincu, j’ai naturellement défendu dans plusieurs ouvrages[1] la théorie de la conscience épiphénomène, que je n’avais d’ailleurs pas inventée[2] ; j’ai dû l’exposer d’une manière défectueuse, car les critiques qui l’ont attaquée ne l’ont pas comprise ; la façon dont je viens de l’expliquer par une comparaison avec un sourd qui ferait de l’acoustique ne me paraît laisser prise à aucune ambiguïté ; je ne dis pas que ma comparaison aura convaincu quelqu’un ; au contraire, je crois que les dualistes qui méritent ce nom repousseront ce système essentiellement moniste, avec d’autant plus de vigueur qu’ils le comprendront