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gré de la coquetterie féminine. Elle fut longtemps le vêtement des femmes françaises et devint même plus tard commune aux deux sexes.


Châtelaine féodale vêtue de sa « Cotte-hardie »

Sous Charles le Chauve, quelques dames y ajoutèrent une ceinture qui ceignait le ventre et les hanches en faisant saillir ces dernières.

Sous le règne de saint Louis, « qui rendait la justice vêtu d’une cotte de camelot et d’un surcot de tirelaine »[1], les robes à corsage sont généralement adoptées ; les femmes portent par dessus une « soubreveste » serrée, descendant un peu au-dessous des hanches.

Au XIVe siècle, sous Charles V, la cotte ou robe de dessous, qui ne se montrait auparavant que par

  1. Mœurs et costumes de P. Lacroix.