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2. Qui a créé l’homme de sang coagulé[1].

3. Lis, car Ton Seigneur est le plus généreux.

4. C’est Lui qui a appris à l’homme à se servir du kalâm[2].

5. Il a appris à l’homme ce que l’homme ne savait pas.

6. Cependant, en vérité, l’homme devient insolent

7. Lorsqu’il se voit devenir riche[3].

8. En vérité, c’est au Seigneur qu’appartient le retour[4] !

9. As-tu porté ton attention sur celui qui empêche

10. Un serviteur (d’Allâh) de prier[5] ?

    Kârâ’ (Kara’a), dans toutes les langues sémitiques, le sens de lire n’est donc pas la signification primitive, mais seulement la signification dérivée.

  1. Comp. S. 22, v. 5.
  2. Le roseau fendu (comme la plume d’oie qu’on a taillée), c’est-à-dire la plume pour écrire.
  3. Ces deux versets (6-7) feraient allusion, d’après les commentateurs musulmans, à un adversaire de Mahomet, Aboû Djahl, qui aurait menacé de mettre son pied sur la nuque du Prophète, s’il le surprenait dans l’attitude de l’adoration. Ces deux versets n’ont rien de commun avec les v. 1-5.
  4. Autre verset isolé et déplacé. Sens probable : « Les impies doivent revenir à Dieu. »
  5. Ce verset et les suivants semblent faire suite aux v. 6-7,