44. « Ô mon père, en vérité, il m’est parvenu une partie de la science qui n’est point arrivée jusqu’à toi. Suis-moi (donc) ; je te guiderai sur une route plane.
45. « Ô mon père, n’adore pas Satan[1]. En vérité Satan a été rebelle au Très Miséricordieux.
46. « Ô mon père, je crains que le châtiment du Très Miséricordieux ne t’atteigne, et que tu ne deviennes le suppôt de Satan. »
47. (Son père) lui répondit : « Es-tu (donc) l’adversaire de mes divinités[2] ? Ô Abraham ! Si tu ne cesses pas (d’agir ainsi), je te lapiderai. Éloigne-toi de moi pour longtemps. »
48. (Abraham) dit : « La paix soit sur toi ! J’implorerai pour toi le pardon de Mon Seigneur. En vérité, Il est bienveillant à mon égard.
49. « Mais je me sépare de vous et de ce que
- ↑ Satan adoré comme divinité. Il reste peut-être une trace dans l’Ancien Testament de ce rôle divin attribué à Satan : voy. I Chr. 21, v. 1. Comp. sur ce texte biblique W. Baudissin, Studien zur semitischen Religionsgeschichte, t. I, p. 128, Leipzig, 1876.
- ↑ Nous avons déjà signalé S. 9, v. 115 le fait que cette tradition coranique sur le polythéisme attribué au père d’Abraham est une légende musulmane.