vèrent alors tous deux devant son mari, qui entrait. Elle lui dit : « Quel châtiment mérite celui qui a voulu déshonorer ta famille ? La prison ou un supplice terrible ? »
26. Joseph dit : « Elle m’a désiré pour ma personne ». Alors un membre de sa famille, qui était présent, rendit le témoignage suivant[1] : « Si sa robe est déchirée par devant, c’est elle qui dit la vérité, et lui n’est qu’un menteur.
27. « Mais si sa robe est déchirée par derrière, c’est elle qui ment et c’est lui qui dit la vérité. »
28. Quand (le mari) vit que la robe était déchirée par derrière, il dit : « Certainement, c’est une de vos ruses ; en vérité, grande est votre ruse. »
29. « Joseph ! Éloigne-toi[2] ! Et (toi, femme) demande pardon pour ta faute ; car tu as péché. »
30. Dans la ville, les dames disaient :
- ↑ On trouve la même remarque dans la tradition rabbinique.
- ↑ Il y a dans le texte : « Éloigne-toi de cela. » Ou bien Joseph est prié de s’éloigner, pour ne pas entendre les reproches du mari à sa femme. Ou bien le sens peut être : « Va, il ne t’arrivera rien ; tu n’es pas coupable. » Ou bien : « Garde le silence sur cette affaire. » Le vague du texte autorise toutes ces interprétations.