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Mouhâdjerîn, et aux Ansâr[1], qui L’avaient suivi à l’heure des difficultés, alors que les cœurs d’une partie d’entre eux étaient près de dévier[2]. Alors Il revint à eux. En vérité, Il est à leur égard bon et miséricordieux.

119. (Il revint aussi) aux trois[3] qui étaient restés en arrière, de telle sorte que la terre, avec tout son vaste espace, était trop étroite pour eux, et qu’en eux-mêmes leurs âmes étaient à l’étroit[4], et qu’ils pensaient qu’il n’y avait pas (pour eux) de refuge auprès d’Allâh, sinon (Allâh) Lui-même. Alors, Il revint à eux, pour qu’ils (pussent) revenir à Lui. En vérité, Allâh aime à revenir (au pécheur) ; Il est miséricordieux.

120. Ô vous qui croyez ! Craignez Allâh et soyez avec ceux qui disent la vérité.

121. Ce n’était pas au peuple de Médine, ni à tous ceux qui étaient autour d’eux d’entre les Arabes nomades, de rester en arrière de l’Apô-

  1. Sur ces noms voy. le v. 101.
  2. Allâh leur a pardonné leurs fautes, quelque graves qu’elles eussent été, à cause des services qu’ils avaient rendus à Sa cause.
  3. Trois Ansâr qui avaient refusé de suivre Mahomet à Tahoûk.
  4. Expressions imagées du repentir des trois.