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la lumière, la grâce, et le bonheur des musulmans.

Dieu commande la justice, la bienfaisance et la libéralité envers les parens. Il défend le crime, l’injustice et la calomnie. Il vous exhorte afin que vous réfléchissiez.

Accomplissez le pacte formé à la face du ciel. Ne violez pas vos sermens, parce que vous avez pris Dieu pour garant de leur sainteté, et il sait ce que vous faites.

Ne ressemblez pas à celle qui rompt son fil après qu’il est retors ; ne faites pas présider la fraude à vos engagemens, parce qu’une partie des contractans est plus puissante que l’autre. Dieu vous tentera dans ce point, et vous montrera, au jour de la résurrection, ce qui fit l’objet de vos débats.

Dieu pouvait donner la même religion à tous les hommes ; mais il dirige ou égare ceux qu’il lui plaît. Vous lui rendrez compte de vos actions.

Évitez le parjure, de peur que le pied qui était bien affermi ne glisse, que le malheur ne s’attache à vos pas pour avoir écarté les hommes du chemin du salut, et que vous ne deveniez la proie des tourmens.

Ne vendez pas la religion pour un vil intérêt. Un prix infini vous attend dans les mains de Dieu. Si vous saviez !

Vos jouissances sont passagères ; celles que Dieu vous promet sont permanentes. Ceux qui auront souffert avec patience, recevront une récompense proportionnée au bien qu’ils auront fait.

Quiconque aura exercé la bienfaisance et professé la foi, jouira d’une vie semée de plaisirs et du prix de ses bonnes œuvres.