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Ils attribuent des filles au Très-Haut[1]. Loin de lui ce blasphème ! Eux-mêmes forment d’autres vœux.

Si quelqu’un d’eux apprend la naissance d’une fille, la tristesse élève un nuage sur son front.

Accablé de cette nouvelle, il se cache du peuple, incertain s’il n’outragera pas le messager, ou s’il ne l’ensevelira pas dans la poussière. Leurs jugemens ne sont-ils pas sacriléges ?

Ceux qui ne croient point à la vie future sont les méchans. Dieu est le Très-Haut, le Tout-Puissant, le Sage.

S’il surprenait l’homme dans son péché, il ne laisserait point de créatures sur la terre. Il diffère ses châtimens jusqu’au terme marqué que l’on ne saurait hâter ni retarder d’une heure.

Ils attribuent à Dieu ce qu’ils dédaignent. Ils disent que le Paradis sera leur récompense ; ils profèrent un mensonge. Ils seront précipités dans les flammes.

J’en jure par l’Éternel, nous envoyâmes avant toi des prophètes aux nations. Satan leur couvrait le vice de fleurs. Il était leur patron sur la terre ; mais les supplices ont été leur partage.

Nous t’avons envoyé le Coran pour éclaircir les dogmes contestés de la religion, pour conduire les fidèles et leur annoncer les grâces du Seigneur.

Dieu fait descendre la pluie des cieux, et la terre stérile devient féconde. N’est-ce pas là un signe pour ceux qui comprennent ?

  1. Les Arabes idolâtres croyaient que les anges étaient les filles de Dieu. Gelaleddin.