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Dieu, leurs marches contre les infidèles, les dommages qu’ils en ont essuyés, étaient autant de mérites dont on leur tenait compte, parce que le Seigneur ne laisse point périr la récompense de ceux qui font le bien.

Leurs dépenses, le passage d’un torrent, toutes leurs démarches écrites dans le livre de Dieu, étaient autant de titres à ses bienfaits glorieux.

Il ne faut pas que tous les fidèles prennent les armes à la fois. Il est bon qu’une partie de chaque corps demeure, afin que, s’instruisant de la foi, ils puissent instruire les autres à leur retour.

O croyans ! combattez vos voisins infidèles. Qu’ils trouvent des ennemis implacables. Souvenez-vous que le Très-Haut est avec ceux qui le craignent.

Lorsqu’un nouveau chapitre vous sera envoyé du ciel, ils diront : Qui de vous peut croire cette doctrine ? Mais elle fortifiera la croyance des fidèles, et ils y trouveront leur consolation.

Elle augmentera la plaie de ceux dont le cœur est gangrené, et ils mourront dans leur impiété.

Ne voient-ils pas qu’une ou deux fois par an, le courroux du ciel s’appesantit sur eux ? Ces avertissemens ne dessillent point leurs yeux, et n’excitent point leur repentir.

Lorsqu’on leur enverra un autre chapitre, ils se regarderont mutuellement, et si personne ne les voit, ils prendront la fuite. Dieu a égaré leurs cœurs, parce qu’ils n’écoutent point la sagesse.

Du milieu de vous s’est levé un prophète distingué. Il est chargé de vos fautes. Le zèle de votre salut l’enflamme, et les fidèles ne doivent attendre de lui qu’indulgence et miséricorde.