Page:Le Coran - Traduction de Savary, volume 1, 1821.djvu/373

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Les faibles, les malades, les bienfaisans, et ceux qui ne pourraient s’entretenir, ne sont point obligés de combattre, pourvu qu’ils consultent Dieu et son envoyé. Ils éprouveront l’indulgence et la miséricorde du Seigneur.

Les croyans qui, t’ayant demandé des chevaux que tu ne pus leur fournir, s’en retournèrent les larmes aux yeux, désespérés de ne pouvoir verser leur sang pour la cause de Dieu, n’ont point de reproche à craindre.

Mais les riches qui te demandent des exemptions sont coupables. Ils préfèrent de rester dans leurs maisons.

Dieu imprime le sceau de sa réprobation sur leurs cœurs, et ils l’ignorent.

Ils viendront s’excuser à votre retour. Dis-leur : Vos excuses sont vaines. Nous ne vous croyons point. Dieu nous a manifesté votre conduite. Dieu et son ministre l’examineront. Vous serez conduits devant celui qui connaît les secrets. Il dévoilera à vos yeux ce que vous aurez fait.

Ils vous conjureront, lorsque vous reviendrez du combat, de vous éloigner d’eux. Fuyez-les ; ils sont immondes. L’enfer sera le prix de leurs œuvres.

Ils vous conjureront de leur rendre votre amitié. Si vous condescendez à leurs désirs, souvenez-vous que le Seigneur hait les prévaricateurs.

Les Arabes du désert sont les plus opiniâtres des infidèles et des impies. Il convient qu’ils ignorent les lois que le ciel a dictées au prophète. Dieu est savant et sage.

Plusieurs d’entre eux pensent que les aumônes sont employées à acquitter les dettes du public. Ils