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aux infidèles[1] ! Ils frappent leurs visages et leurs reins, et font entendre ces paroles : Allez goûter la peine du feu.

Ce supplice est dû à leurs crimes ; car Dieu n’est point injuste envers ses serviteurs.

Ils ressemblaient à la famille du pharaon et aux incrédules qui les ont précédés. Dieu les a surpris au milieu de leurs forfaits, et il est terrible dans ses châtimens.

Il ne retire ses grâces d’un peuple que quand il est perverti. Il voit et entend tout.

Ils ressemblaient à la famille du pharaon et à ceux qui avant eux ont nié notre doctrine. Notre vengeance les a surpris au milieu de leurs crimes ; ainsi nous fîmes périr l’armée du pharaon dans les flots, parce qu’elle était impie.

L’incrédule qui refuse de croire à l’islamisme est plus abject que la brute aux yeux de l’Éternel.

Ceux qui violent à chaque occasion le pacte qu’ils ont contracté avec toi, n’ont point la crainte du Seigneur.

  1. Lorsque l’homme meurt, Monker et Nakir, deux anges terribles, viennent l’examiner. Ils font tenir debout le patient et l’interrogent sur l’unité de Dieu et la mission du prophète. Quel est ton Dieu, ton prophète, ton culte, lui demandent-ils ? S’ils le trouvent infidèle, ils le frappent d’une manière épouvantable. El-gazel.
      Les Thalmudistes ont à peu près la même croyance. Lorsque l’homme meurt, disent-ils, l’ange de la mort, vient s’asseoir sur le sépulcre ; aussitôt l’âme se réunit au corps. Le patient se lève sur ses pieds. L’ange lui fait subir un examen, et s’il est coupable, il le frappe avec une chaîne dont la moitié est de fer et le reste de feu. Thalmud.