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transgressera ses lois, sera précipité dans l’abîme de feu, où il sera éternellement en proie aux tourmens et à l’opprobre.

Si quelqu’une de vos femmes a commis l’adultère, appelez quatre témoins. Si leurs témoignages se réunissent contre elle, enfermez-la dans votre maison, jusqu’à ce que la mort termine sa carrière.

Imposez une peine à l’homme et à la femme libres surpris dans le crime ; et si, touchés de repentir, ils se corrigent, pardonnez-leur. Le Seigneur est indulgent et miséricordieux.

Ceux qui, ayant péché par ignorance, retournent à Dieu avec un cœur contrit, éprouveront sa miséricorde, parce qu’il est savant et sage.

Le repentir est inutile pour ceux qui, ayant vieilli dans le crime, disent aux portes du tombeau : je me repens : il est inutile pour ceux qui meurent dans l’infidélité. Nous leur avons préparé un tourment douloureux.

O croyans ! il ne vous est pas permis d’hériter de vos femmes contre leur volonté, ni de les empêcher de se marier[1], afin de leur ravir une partie de ce que vous leur avez donné, à moins qu’elles ne soient coupables d’un crime manifeste. Attachez-les par des bienfaits. Si vous les traitez avec rigueur, peut-être haïrez-vous celles que Dieu avait formées pour vous rendre heureux.

Si vous répudiez une femme à qui vous avez donné une dot considérable pour en prendre une autre, laissez-lui la dot entière. Voudriez-vous lui arracher injustement le fruit de votre générosité ?

  1. Lorsque vous les avez répudiées.