CHAPITRE LXXII.
Les Génies.
1Déclare, ô Mahomet ! ce que le ciel t’a révélé. L’assemblée des génies[1] ayant écouté la lecture du Coran, s’écria : voilà une doctrine merveilleuse.
2Elle conduit à la vraie foi. Nous croyons en elle, et nous ne donnerons point d’égal à Dieu.
3Gloire à sa majesté suprême ! Dieu n’a point d’épouse, il n’a point enfanté.
4Un de nous, dans sa folie, avait blasphémé contre l’Éternel.
5Nous pensions que jamais homme ni génie n’aurait cet orgueil insensé.
6Des hommes voulurent chercher la lumière, auprès de quelques-uns de nous, et ils n’en rapportèrent que l’erreur.
7Ces esprits croyaient comme vous, ô mortels ! que Dieu ne ressusciterait personne.
8Nous voulûmes nous élever dans les cieux, et nous les trouvâmes gardés par des troupes vigilantes, et des feux pénétrans.
- ↑ Ces génies habitaient Niuive. Ils se présentèrent à Mahomet lorsqu’au lever de l’aurore il priait sous un palmier. Gelaleddin.