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l’illustre tragédienne des voluptés infinies, passa une nuit affreuse, dans des draps où ne se firent point sentir les parfums de la rose.


La presse s’occupe beaucoup trop, je trouve, de la santé du prince Napoléon. Sa vie n’est pas plus utile au bonheur du pays que celle de Napoléon III.

Si les médecins qui le soignent connaissaient un peu mieux leur histoire, ils seraient d’accord, il y a longtemps, sur l’origine de la fièvre dont il est atteint. Si Ricord a renoncé à lui donner ses soins, c’est que depuis, dix ans il le traite pour des maladies secrètes.

Interrogez-le plutôt ; vous verrez ce qu’il vous répondra : « Cet homme, s’écriera-t-il, en examinant l’abdomen du moribond impérial, est atteint d’une dyssentero-craintplomberie chronique, contractée à la bataille d’Inkermann, en fuyant devant l’ennemi.

Voilà le traitement à suivre pour une pareille affection :