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couvertes qu’il n’avait pas mises au jour, en gratifia son secrétaire devenu soudain son ami. En échange de ce bienfait, qui assurait à son époux un peu d’immortalité, Mme Leverrier accorda au célèbre astronome une nuit de voluptés.

En 1801, les élèves de l’École polytechnique furent invités, le jour du couronnement de Napoléon Ier, à signer une adresse pour congratuler le nouveau maître.

Arago, qui était du nombre, brisa la plume qu’on lui tendait.

— Moi, signer, s’écria-t-il, jamais ! Ce serait signer l’arrêt de mort de la liberté !

M. Leverrier à sa place n’aurait pas refusé ; il se serait soumis de bonne grâce… Devise oblige !…

Voici la sienne :

Je sers qui me paie.

Au mois de mai dernier… deux dames de la Cour… Mme la comtesse de Goyon et Mme la duchesse de Persigny, faisaient une