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l8 POÈMES A UN MÉNESTREL

Par les clairs chemins fleuris de mensonge, Tu vas, Ménestrel, en un riche songe, Et, tout enflammé, Toujours devant toi le jardin s’allonge.

Couronnant ton front d’un magique Mai, Tu dis : Le voilà pour jamais fermé L’enfer de souffrances ; Voici mon destin enfin désarmé !