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I


Toi qui rêves d’amour, toi qui rêves de gloire,
Avant que de tenter ces périlleuses mers,
Grave cette sentence au fond de ta mémoire :
Le myrte et le laurier, tous les deux sont amers


II


Tu caressais en moi mes plus nobles chimères.
Les vers que je chantais, ta voix me les a lus :
Puis, un jour, tu m’as dit des paroles amères !
Adieu, toi qui passas, et ne reviendras plus.