Page:Le Cadran de la volupté ou les Aventures de Chérubin.djvu/81

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 75 )


n’étais pas encore allé au spectacle, on donnait ce jour là le fameux ballet de Psiché, grande affluence de monde. J’étais muet de surprise de me trouver dans ce monde enchanteur, le chevalier B… au contraire m’avait quitté au milieu.

Le chevalier B… avait beau m’adresser la parole, je ne répondais rien ; enfin las d’être à côté d’un automate, il disparut pour aller passer en revue les duegnes excessivement faciles et complaisantes à la vue des espèces sonnantes ; bientôt il revint m’arracher aux douces sensations que j’éprouvais pour me conduire dans une loge occupée par une pourvoyeuse que j’entendis nommer Dupré, elle était accompagnée de deux femmes dont les attraits piquans étaient capables de remuer l’âme de l’homme le plus insensible.

G.