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me reconnut d’après les changemens qui s’étalent opérés dans toute ma personne.

Mais ma chère J. P… que je savais être son inséparable amie, n’était pas moins la pierre d’aiman qui m’attirait. Je me persuadais qu’en me remettant sur les rangs, je redeviendrais bientôt l’heureux possesseur de ses charmes. Elle aimait trop son cher petit Page, pour qu’une absence de cinq ans, l’eût tout-à-fait banni de sa mémoire.

Pouvait-elle avoir renoncé au culte d’idolâtrie qu’elle avait tant de fois prodigué à toutes les parties de mon être, et que je lui avais rendu, et ne pas chercher dans son esprit inventif des moyens de faire renaître nos secrètes entrevues ?

Je sortis un jour rempli de ces