Arrivé chez moi, je me mis au lit :
dieux de quels rêves enchanteurs ne
fus-je point bercé pendant mon sommeil !
je ne m’éveillai que fort tard. A
mon réveil, je me fis apporter un déjeuné
restaurant, qui, bientôt m’eût
rendu toute ma vigueur… Un quart
d’heure après, on m’annonça une dame ;
c’était la belle joueuse de guittare ;
c’était mon guide. — Encore au
lit ! où avez vous passé votre nuit, me
dit-elle, en souriant ? — Dans les
cieux, parmi les déesses et les immortels. —
Ah ! j’entends ; vous avez été
au temple de Vénus Gnidienne, et sûrement
le dieu Cagliostro vous a fait
participer à sa divinité ! — Quoi celui
qui sait jouir, et faire jouir les autres
avec tant d’art, est le comte de Cagliostro ? —
Lui même, et votre Divine…
Je soupçonne… Je puis
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