en tira deux habits blancs complets,
dans le costume grec, elle m’en revêtit,
me noua une superbe ceinture rose,
et m’attacha une couronne de fleurs
sur la tête ; elle-même fut bientôt costumée
à son tour. Dieux ! qu’elle était
belle ; je crus voir une grâce. Nous
montâmes un superbe escalier, garni
de festons et de guirlandes. Arrivés à
un portique, Divine frappa trois
petits coups, on ouvre ; trois guerriers
armés de toutes pièces me conduisent
auprès d’un petit autel, sur
lequel étaient deux épées nues en sautoir,
là on me fit jurer par tout ce qu’il
y a de plus sacré, de garder le plus
strict silence sur tout ce que j’allais
voir : il y va de ta vie, me dit-on. Ce
début, et l’appartement tendu de noir,
m’effrayèrent ; je promis tout ce qu’on
voulut ; ensuite, un des chevaliers
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