avait l’esprit créateur, elle-même
disposa les préparatifs du nouveau
sacrifice que nous voulions offrir au
dieu de Lampsaque. Étendue sur l’autel,
elle me fit passer une de mes cuisses
sous son corps souple et léger, de sorte
que ma tête étant auprès de ses
pieds, les miens répondaient, d’un sous
ses reins, et l’autre sur son épaule :
dans cette attitude, le fier dieu des
jardins était obligé de courber un peu
sa tête pour pénétrer dans la brûlante
carrière qu’il avait à parcourir ; elle-même
l’introduisit dans l’arêne… Non
jamais je n’ai éprouvé de titillations,
de voluptés plus grandes que celles
que je dois à cette heureuse découverte.
Ah ! pour cette fois, je mourus à mon
tour, Divine se dégagea et s’étendit
sur mon corps qu’elle tint longtems
embrassé, sa bouche de rose,
Page:Le Cadran de la volupté ou les Aventures de Chérubin.djvu/42
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 36 )
recueillait