Page:Le Cadran de la volupté ou les Aventures de Chérubin.djvu/30

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
( 24 )


pas de Divine, ses beaux yeux se ferment languissamment, elle se pâme ! je succombe avec elle sous l’excès du plaisir, ma bouche erre sur la sienne, je veux receuillir ses soupirs ; sa douce haleine que je respire, est une flamme subtile qui parcourt toutes mes veines, et embrâse toutes les parties de mon corps, j’acquiers une nouvelle vie, je me remets en devoir de la perdre une seconde fois : Divine ouvre les yeux, me presse de ses beaux bras. Ah ! cher amant, me dit-elle, suspends tes coups… Mais non… plus vite… Ah !… je meurs… Plongés tous les deux dans cette extase, voluptueuse, qui suit la pure jouissance, nous nous regardions amoureusement, quand tout-à-coup Divine, poussée par un mouvement involontaire, s’élance sur la colonne

d’albâtre