1° Mercure de France.
Cubières, dans la Confession du comte Grifolin, puis dans la Vie d’Antoine Rivarol, atteste que Rivarol, peu de temps après son arrivée à Paris, fut présenté à Panckoucke et collabora au Mercure incognito, mais qu’il s’en écarta promptement, à la suite de ses démêlés avec Garât. J’ai interrogé la collection du Mercure à partir du jour où Panckoucke en devient le propriétaire (juin 1778). Parmi les articles anonymes, il en est bien peu qui puissent être attribués avec quelque vraisemblance à Rivarol ; je n’en compte qu’une douzaine (voir chapitre ni) : le point d’interrogation indique ceux— sur lesquels je n’ose être tout à fait affirmatif.
25 février 1779, sur le Théâtre de M. Laus de Boissy.
? 5 mars 1779 : Choix de Pensées de Sénèque.
? 18 septembre et 16 octobre 1779 : sur une pièce de vers couronnée par l’Académie.
25 septembre 1779, sur un livre de M. Sue le jeune dont voici le titre : Essais historiques, littéraires et critiques sur Vart des accouchements, ou recherches sur les coutumes, les mœurs et les usages des anciens et des modernes dans les accouchements, l’État des sages-femmes, des accoucheurs et des nourrices chez les uns et chez les autres ; ouvrage dans lequel on a recueilli les faits les plus intéressants et les plus utiles sur cette matière, avec un grand nombre de notes curieuses et d’anecdotes singulières. « Ce titre seul, dit l’article, pourrait tenir lieu d’analyse. … Les auteurs qui ont le moins pensé aux accouchements ont été mis à contribution par la sollicitude de M. Sue. »
? 30 octobre 1779 : sur des vers de Flins des Oliviers.
? 21 octobre 1880 : sur un Précis historique de la marine royale fait de phrases volées à Voltaire.