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dans sa stalle de chêne, devant le maître-autel ! Confidente de mes souvenirs passionnés et de mes larmes, tu as vu de quel cœur je l’idolâtrais. Tandis que j’entretenais ta pure lumière sur les eaux, c’était comme si j’eusse attisé en moi-même l’ardeur dévorante dont cette femme m’avait embrasé. Elle, cependant… Mais que t’importe ! Apprends seulement ceci : comme tu fus associée à mon amour, tu vas l’être à ma haine. L’œuvre de justice et de châtiment, c’est à toi que je la réserve. La Trégorroise au front romanesque a souvent exprimé le vœu de dormir, bercée par les grandes voix du Raz, à l’abri de tes murs inébranlables : elle y dormira !… Elle y dormira, côte à côte avec son complice, d’un sommeil plus profond que les abîmes qui t’environnent, et tu flamboieras au-dessus de leur couche, tel qu’un cierge d’hymen, le plus beau qui se puisse rêver à des noces humaines, fût-ce à des noces d’éternité !…