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VIII

29 avril.

Je touche à la fin de mon calvaire, mon ingénieur. Mais ce sont les marches les plus pénibles qui me restent à gravir.

Je ne pense pas que le Raz — du moins en cette saison de l’année — ait vu beaucoup de journées aussi radieuses que celle du jeudi 17 mars. L’air était tiède comme en juin. Une lumière généreuse avivait d’une splendeur presque estivale les lointains élargis. La courbe des eaux, à l’horizon, avait des teintes d’un bleu intense