tes donnée pour épouse. Confessez-vous. Ne vous a-l-il pas imposé quelque condition malhonnête ?
— Mon Dieu, il a simplement exigé de moi que je n'aille plus à la messe.
— Eh bien ! félicitez-vous d'avoir été oblig-ée par les convenances d'assister à celle-ci.
— Pourquoi cela, monsieur le curé ?
— Parce que je puis maintenant ,vous révéler qui est voire mari.
— Et c'est ?...
— Le diable, ni plus ni moins, mon enfant. Marthe Richard faillit s'évanouir.
— Jésus-Dieu ! monsieur le curé, que faire ? sup-plia-t-elle, les mains jointes.
rêtrc réfléchit quelques instants. Puis : l n'y a qu'un moyen pour vous de n'être pas sa lernelle, dit-il. Voici : suivez-le où il vous con-puisqu'il est devenu votre légitime époux, mais, s chez lui, ne lui obéissez jamais, quelque ordre ous donne ou quelque recommandation qu'il Lsse, Si, par exemple, il vous dit, quand vous table : «Mangez donc, Marthe... Buvez donc...» ites rien. Dites seulement : « Jésus et Mario, se-■moi ! » Et surtout ne cédez jamais. Vous bien compris ? rès bien, monsieur le curé, mari l'attendait dans le cimetière : elle lui sou-ablement et, le soir, après avoir pris congé des e la noce, monta en croupe avec lui, comme aie jeune épousée, toute radieuse de son bon-lie cheval galopait à une allure effrayante, fai-