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rû (le prince rouge) ; Lucatan ; Lucas coz (le vieux Lucas) ; An Erouant (le serpent-roi) ; Cornik (le Cornu, avec diminutif du mépris) ; Pôtr he ivinâ hoiiarn (l'homme aux ongles de fer)'.

En Léon, chaque fois qu'il y a tempête", on dit que c'est le diable qui emporte sa proie [anndiaoïil o vond gant hé breiz),

Le diable ne dormant jamais, les nuits comptent pour lui comme les jours. C*est pourquoi, lorsque Ton a fait avec lui un pacte, il en vient réclamer l'exécution moitié plus vite qu'on ne s'y attendait.

Chueo'h miz deiz ha c'huec'h miz noz A ra d'ann diaoul eur bloaz cloz,

[Six mois de jour et six mois de nuit — font pour le diable un an plein].

(Madeleneau. — Tréflez.)

1. Cf. E. Ernault, Mélusine, t. VI, col. 64. Sur les noms du diable en Ecosse, voir J. G. Campbell, SupentUions of the Highlands and islands of Scotland, p. 291.

2. Cf. les tourbillons de mauvais esprits, ci-dessus, t. II, p. 239.


LENFER