Celui qui veut se vendre au diable est assuré de le rencontrer la nuit :
Soit dans un cimetière * où Ton vient de préparer une fosse nouvelle (les fosses sont généralement creusées la veille de l'enterrement) ;
Soit dans un carrefour de trois chemins ;
Soit dans un champ à trois angles {eur mézou tri^ c'horniek) ;
Soit dans une chapelle en ruines où Ton ne célèbre plus la messe et dont l'autel n'a plus sa pierre consacrée.
Dicton trégorrois t
An diaoul zo eun dèn honest : na c'hoidl man evit man, [Le diable est un honnête homme : Il ne demande rien pour rien].
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Les surnoms du diable :
Pâl ; Pâlie (diminutif du frécédeni) ; Pôl goz (le vieux Pôl) ; Tonton Jean Pâl (dans la région du cap Sizun) ; Ar pâtr bravo (le joli garçon) ; Ar marc'ha-dour glaou (le marchand de charbon) ; Satann goz (le vieux Satan) ; Pâtr he dreid marc'h (le gars aux pieds de cheval) ; ar Pâtr Roiiz (l'homme roux) ; Ar prtns
i. Pour se vendre au diable ou pour acquérir le pouvoir d'empêcher d'avancer un homme ou un animal, il faut aller à minuit dans un cimetière (W. Gregor, Notes on the folklore oftke North-East ofScotlandt p. 216).